La censure menace déjà
Macron renomme Sébastien Lecornu Premier ministre

Moins d’un mois après sa nomination à Matignon, Sébastien Lecornu a remis lundi matin sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée. Macron a promis de nommer un nouveau Premier ministre «dans les prochaines heures». Suivez notre live.
Publié: 20:00 heures
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Dernière mise à jour: il y a 4 minutes
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il y a 29 minutes

Sébastien Lecornu reconduit à Matignon

Emmanuel Macron a reconduit vendredi soir Sébastien Lecornu comme Premier ministre, quatre jours après sa démission, a annoncé la présidence dans un communiqué.

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«Le président de la République a nommé Sébastien Lecornu Premier ministre, et l'a chargé de former un gouvernement», a dit l'Elysée sans aucune autre précision après de longues tractations.

«Moine soldat»

Sa réputation d'habile négociateur a été sévèrement mise à l'épreuve ces quatre dernières semaines. Le discret Sébastien Lecornu, «moine soldat» du président Emmanuel Macron, est reconduit à Matignon après en avoir pourtant démissionné et mené des consultations de la dernière chance.

En remettant sa lettre de démission lundi dernier, il était devenu le chef de gouvernement le plus éphémère de la Ve République. Mais dans la même journée, le président Emmanuel Macron lui avait demandé de mener «d'ultimes» négociations qui n'ont pas trouvé d'issue à la crise.

A la tête du ministère des Armées depuis 2022, il a fait de la réserve et de la prudence sa marque de fabrique. Econome de sa parole publique, il se dit lui-même un peu «moine soldat». Et les Français ne l'ont découvert réellement que ces derniers jours, notamment à l'occasion de son passage mercredi au journal de 20H.

Source: AFP

il y a 4 minutes

le RN censurera «immédiatement cet attelage sans aucun avenir»

Les députés du Rassemblement national censureront «immédiatement» le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu, a promis vendredi soir sur X le chef du parti Jordan Bardella, dénonçant un «attelage sans aucun avenir».

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«Le gouvernement Lecornu II, nommé par un Emmanuel Macron plus que jamais isolé et déconnecté à l'Élysée, est une mauvaise plaisanterie, une honte démocratique et une humiliation pour les Français», a ajouté le président du parti.

Source: AFP

il y a 11 minutes

Reconduction de Lecornu, «un nouveau bras d'honneur aux Français»

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a dénoncé vendredi soir «un nouveau bras d'honneur aux Français» après la reconduction par Emmanuel Macron du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu à Matignon.

«Un nouveau bras d'honneur aux Français d'un irresponsable ivre de son pouvoir. La France et son peuple sont humiliés», a écrit le député LFI sur X, en précisant que la formation de gauche radicale déposerait «une nouvelle motion de destitution du président de la République» et censurerait le prochain gouvernement.

Source: AFP

il y a 35 minutes

Macron tarde à nommer un Premier ministre, ça coince sur un Lecornu 2

Emmanuel Macron a promis vendredi de nommer un Premier ministre «dans les prochaines heures», mais faisait face aux vetos croisés de ses propres alliés sur une reconduction du démissionnaire Sébastien Lecornu, tandis que la gauche menace toujours de censure après une réunion cruciale à l'Elysée.

«Ça parlemente» sur le nom de ce fidèle du président qui a démissionné avec fracas lundi en raison de l'explosion de son gouvernement à peine formé, rapporte un cadre centriste.

Entré dans cette réunion de crise avec les chefs de parti convoquée nuitamment avec la volonté de le «renommer», le chef de l'Etat en est «sorti avec la conviction que ce n'est pas si simple», ajoute-t-il. «Grosse bronca contre Lecornu 2 venant du camp présidentiel», renchérit un interlocuteur régulier d'Emmanuel Macron.

Horizons s'interroge

Le parti Horizons de l'ex-Premier ministre Edouard Philippe menace notamment d'un «soutien sans participation», c'est-à-dire de ne plus envoyer de ministre au gouvernement, selon plusieurs sources internes, et se décidera en fonction du nom du Premier ministre.

Dans la soirée, un autre nom a circulé, celui du président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ténor du parti de droite Les Républicains. Quant à la cote de Jean-Louis Borloo, ex-ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, encore haute la veille, elle semblait avoir largement faibli. Emmanuel Macron «ne se résignera pas à ne pas nommer Lecornu 2», estime une autre source macroniste.

Source: AFP

19:25 heures

Selon Macron, «un chemin est possible» pour «éviter la dissolution»

Emmanuel Macron estime que la réunion de vendredi avec les partis politiques à l'Elysée «confirme qu'il y a un chemin possible pour tisser des compromis et éviter la dissolution», a rapporté son entourage à des journalistes.

«C'est sur cette base que désormais il prendra ses responsabilités en nommant un Premier ministre», a ajouté un membre de son entourage sans plus de précisions sur les délais de cette nomination ni sur le profil du futur chef de gouvernement.

Source: AFP

18:11 heures

La gauche s'insurge contre l'absence de «réponse claire»

Après environ deux heures trente de huis clos, convoqué en urgence pour tenter de trouver un compromis gouvernemental face aux vetos croisés, le chef du groupe de députés centristes Liot, Laurent Panifous, a rapporté que le président annoncerait "dans les prochaines heures" le nom du Premier ministre.

Il n'a pas pu dire s'il pourrait reconduire le démissionnaire Sébastien Lecornu, un fidèle d'Emmanuel Macron, scénario qui circulait avec force dans la matinée, suscitant un tir de barrage jusque dans le camp présidentiel.

«Aucune réponse claire»

Ce ne sera pas un chef de gouvernement de gauche mais vraisemblablement un macroniste, ont ensuite dit l'écologiste Marine Tondelier, le socialiste Olivier Faure et le communiste Fabien Roussel, malgré leur demande conjointe d'accéder à Matignon.

Macron n'a apporté «aucune réponse claire» sur les retraites ou le pouvoir d'achat, a déploré le premier secrétaire du Parti socialiste, refusant de donner une "garantie de non censure" au futur exécutif, qui était pourtant le principal enjeu de la réunion.

«Tout ça va très mal se terminer» avec une possible «dissolution» de l'Assemblée nationale, a même lancé Marine Tondelier, «sidérée».

Photo: AFP

La gauche a jugé décevantes les esquisses de concession sur la réforme des retraites, pourtant inédites dans la bouche du chef de l'Etat qui en avait fait un totem de son second quinquennat.

Macron a proposé «non pas de suspendre, mais décaler dans le temps» la mesure sur l'âge de départ à la retraite et non celle sur le nombre de trimestres cotisés, a expliqué la cheffe de leurs députés, Cyrielle Châtelain. «Pas d'éclaircie», a renchéri Fabien Roussel, mettant en garde: si le Premier ministre est «dans le camp d'Emmanuel Macron», «nous ne pourrons pas l'accepter».

Source: AFP

17:13 heures

Le nouveau Premier ministre sera nommé «dans les prochaines heures»

Emmanuel Macron annoncera le nom du prochain Premier ministre «dans les prochaines heures», a rapporté vendredi le chef du petit groupe de députés indépendants Liot, Laurent Panifous, et il ne sera pas de gauche, selon la patronne des Ecologistes Marine Tondelier qui se dit «sidérée» après la réunion de crise à l'Elysée. Selon les informations de BFMTV, il sera nommé «avant 20 heures».

Selon Marine Tondelier, le président de la République a évoqué seulement un décalage dans le temps de «la mesure d'âge» de départ à la retraite, mais pas la suspension ni l'abrogation de la réforme très contestée de 2023.

«Nous ressortons avec aucune réponse sur rien, si ce n'est que le prochain Premier ministre qui devrait être nommé dans les heures qui viennent, nous dit Emmanuel Macron, ne sera pas dans notre camp politique», a-t-elle expliqué, en compagnie de la présidente des députés écologistes Cyrielle Chatelain. «Tout ça va très mal se terminer», a-t-elle estimé.

«A priori pas de dissolution. Nomination d'un Premier ministre dans les prochaines heures, le 49.3 est sur la table», a rapporté de son côté Panifous.

Source: AFP

15:53 heures

Le Pen dénonce une «rupture» avec la fonction présidentielle

Photo: AFP

La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a dénoncé vendredi la réunion de crise avec les forces politiques en cours à l'Elysée où le RN et LFI n'ont pas été invités, fustigeant une «rupture» avec la fonction présidentielle.

«La volonté» d'Emmanuel Macron «de recevoir l'ensemble des partis politiques, sauf le Rassemblement national et accessoirement la France Insoumise, m'apparaît être en rupture avec (...) la fonction qui est la sienne», a déclaré à la presse Marine Le Pen au congrès des sapeurs-pompiers organisé au Mans. Elle a de nouveau plaidé pour une dissolution de l'Assemblée.

De son côté, l'entourage d'Emmanuel Macron a justifié leur exclusion par le fait qu'ils ont «indiqué rechercher la dissolution» de l'Assemblée nationale.

Le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, «ayant indiqué qu'il existait une majorité de formations politiques opposées à la dissolution, qui est un pouvoir constitutionnel présidentiel, le chef de l'Etat a souhaité les recevoir. Cela excluait de facto le RN et LFI qui ont tous deux indiqué rechercher la dissolution», a dit l'entourage présidentiel à l'AFP. Cette exclusion a été vivement critiquée par la dirigeante du RN, Marine Le Pen.

Source: AFP

14:32 heures

Les chefs de parti arrivent à l'Elysée pour une réunion de crise avec Macron

Les chefs de partis et de groupes à l'Assemblée nationale, hors RN et LFI, sont arrivés vendredi après-midi à l'Elysée pour une réunion de crise avec Emmanuel Macron, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Marc Fesneau, chef des députés MoDem, et Hervé Marseille, président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), ont monté les premiers les marches du perron, suivis des responsables de gauche, arrivés ensemble, de Bruno Retailleau, le patron de LR... Ils n'ont fait aucune déclaration.

Le chef de l'Etat a promis de nommer un Premier ministre d'ici «vendredi soir». Cette réunion «doit être un moment de responsabilité collective», a déclaré l'Elysée.

Source: AFP

07:38 heures

Macron convie les chefs de parti, sauf RN et LFI

Reconduction du démissionnaire Sébastien Lecornu ou nomination d'une nouvelle personnalité au poste de Premier ministre? Emmanuel Macron doit mettre fin vendredi à cinq jours de suspense et tenter une nouvelle fois de désamorcer une crise politique qui ne cesse de s'aggraver.

Le président français a convié dans la nuit les patrons de partis et chefs de groupes à l'Assemblée nationale à 14h30, à l'exception de ceux du Rassemblement national (RN, extrême droite) et de La France insoumise (LFI, gauche radicale), a appris l'AFP de sources concordantes.

Plusieurs options

Il a promis de nommer un Premier ministre d'ici «vendredi soir» après la démission fracassante lundi de Sébastien Lecornu, après deux jours de négociations supplémentaires pour tenter d'arracher, en l'absence de toute majorité parlementaire, un accord de non-censure du futur gouvernement.

Rien n'a filtré sur l'heure et les modalités d'une annonce. Une prochaine prise de parole du chef de l'État est évoquée par son entourage. Il ne s'est pas exprimé sur la situation intérieure depuis cette nouvelle déflagration politique. A quelques heures d'une nomination, deux scénarios revenaient avec force, la reconduction de Sébastien Lecornu ou la carte du centriste Jean-Louis Borloo, 74 ans, éternel "revenant" par temps de crise.

Photo: IMAGO/Bestimage
09.10.2025, 14:49 heures

La France assure qu'elle respectera ses engagements européens pour son budget

La France disposera d'un budget en 2026, qui sera «bon» pour les déficits et la croissance, et elle respectera ses engagements européens, a assuré son ministre de l'Economie démissionnaire, Roland Lescure, avant une réunion avec ses homologues de la zone euro.

Le ministre français de l'Economie démissionnaire, Roland Lescure, le 9 octobre 2025.
Photo: keystone-sda.ch

«Il y a une majorité de parlementaires en France qui veulent la stabilité (...) et qui s'accordent sur une chose, c'est que nous avons besoin d'un budget pour 2026, et, c'est très important, d'un budget qui respecte les engagements que nous avons pris envers nos amis Européens, donc c'est ce qu'il va se passer», a déclaré le ministre à la presse, avant une réunion de l'Eurogroupe à Luxembourg.

Source: AFP

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