Le PS et la CGT séduits par l'idée d'une suspension de la réforme des retraites
La main tendue affichée par la ministre démissionaire Elisabeth Borne sur les retraites, «c'est un réveil tardif, mais c'est un réveil positif», a réagi sur France 2 le patron du PS Olivier Faure, qui doit être reçu mercredi matin à Matignon. «Mais ce que je souhaite, c'est que nous puissions maintenant porter des débats à l'Assemblée», a-t-il ajouté.
La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a considéré «cette volte-face» d'Elisabeth Borne comme «un aveu : la réforme des retraites est un échec». «Le chef de l'État ne peut plus se permettre de faire la sourde oreille», a-t-elle lancé auprès de l'AFP, rappelant que sa centrale réclame l'abrogation de cette réforme «depuis le début».
Selon des informations du «Parisien», le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu aurait demandé à Bercy d'étudier l'impact d'une suspension de la réforme des retraites, il y a une quinzaine de jours. La réforme, qui a alimenté des manifestations massives et qui était encore un motif de mobilisation dans les cortèges de cette rentrée sociale, porte progressivement de 62 à 64 ans l'âge légal de départ à la retraite.
Source: AFP
La possible suspension de la réforme des retraites envoie un «signal très positif», selon la CFDT
«La prise de position d'Elisabeth Borne actant la possibilité «d'une suspension de la réforme des retraites est importante», a jugé mardi soir Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT dont le syndicat «se bat pour une suspension depuis le début du conclave» des retraites.
«Elle démontre que ce point peut être dépassé et permettre en bonne partie l'adoption d'un budget. C'est un signal positif», a-t-elle estimé dans une déclaration écrite envoyée à l'AFP où elle suggère une «voie de passage possible pour suspendre la réforme des retraites: le principe est simple: le curseur de décalage de l'âge ne bouge plus jusqu'à la prochaine élection présidentielle».
Source: AFP
Pour Roland Lescure, des «voies de passage existent» sur le budget
Le ministre de l'Economie démissionnaire Roland Lescure estime que «des voies de passage existent» entre les différentes forces politiques pour doter la France d'un budget pour 2026, dans un entretien donné au Parisien à paraître mercredi.
S'il reconnaît partir de la «copie Lecornu», le nouveau locataire de Bercy, nommé à ce poste dimanche, ouvre la porte au dialogue: «Je suis là pour lever les incertitude politiques, et les voies de passage existent. Je vous garantis que la copie de sortie sera très différente de celle d'entrée»
Le remplaçant d'Eric Lombard a échangé avec le patron du Medef, Patrick Martin, la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, ainsi qu'avec le chef des Républicains, Bruno Retailleau, le président du groupe PS à l'Assemblée, Boris Vallaud, le premier secrétaire du PS Olivier Faure ou encore le président LFI de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Eric Coquerel.
Source: AFP
La suspension de la réforme des retraites «devient possible»
Le leader de Place publique et eurodéputé Raphaël Glucksmann a déclaré mardi que la suspension de la réforme des retraites devenait «possible», après avoir rencontré le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu.
«La suspension de la réforme des retraites, c'était impossible il y a quelques jours encore, aujourd'hui ça devient possible», a-t-il déclaré à sa sortie de Matignon. «Il y a un chemin, peut-être pour obtenir cette suspension. C'est le sens d'une interview qui a été donnée» par l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne «et c'est aussi ce qui nous a été dit dans le bureau», a-t-il ajouté, en précisant que Lecornu avait «ouvert la porte» mais que cela demandait à être «précisé».
Source: AFP
Elisabeth Borne ouvre la porte à une «suspension» de la réforme des retraites
La ministre démissionnaire et ancienne Première ministre Elisabeth Borne s'est dite mardi ouverte à une «suspension» de la très décriée réforme des retraites qu'elle avait fait adopter en 2023, dans une interview au «Parisien».
«Si c'est la condition de la stabilité du pays, on doit examiner les modalités et les conséquences concrètes d'une suspension jusqu'au débat qui devra se tenir lors de la prochaine élection présidentielle, a-t-elle déclaré. Dans le contexte actuel, pour avancer, il faut savoir écouter et bouger», a-t-elle ajouté, préconisant ce geste en direction de la gauche.
Source: AFP
Macron a reçu les présidents des deux chambres Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher mardi après-midi
Emmanuel Macron a reçu mardi après-midi la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et celui du Sénat Gérard Larcher, a-t-on annoncé dans son entourage, confirmant une information de la radio RTL.
Ils ont été reçus «séparément», indique-t-on de même source sans préciser le but de l'entretien. En vertu de l'article 12 de la Constitution, le chef de l'Etat doit consulter les présidents des deux chambres s'il veut dissoudre l'Assemblée nationale.
Source: AFP
Le PS se rendra à l'invitation de Sébastien Lecornu mercredi à 10h
Le patron du PS Olivier Faure a indiqué mardi que son parti se rendrait bien à Matignon mercredi à 10h00, à l'invitation de Sébastien Lecornu, dans le cadre des ultimes négociations que le Premier ministre démissionnaire a été chargé de mener.
«Tous les groupes de gauche hors LFI" ont répondu positivement à l'invitation, a-t-il précisé, indiquant qu'il allait de nouveau réclamer l'accession de la gauche à Matignon, car "le moment est venu de respecter le vote des Français.» Les Ecologistes ont indiqué s'y rendre mercredi à 12H15, le PCF a confirmé également sa venue le même jour, sans horaire à ce stade, et Place Publique est attendu mardi soir, à 19H45.
Source: AFP
Pour Wauquiez, la chute de Lecornu a «abîmé l'image» de LR
Le patron des députés LR, Laurent Wauquiez, a déploré mardi que la chute du gouvernement de Sébastien Lecornu, provoqué par le président du parti Bruno Retailleau, ait «abîmé l'image» de «stabilité et de responsabilité» qu'incarnait son parti, lors d'une réunion de son groupe, a indiqué à l'AFP un participant.
«J'étais favorable à ne pas participer à l'exécutif, mais ce n'est pas pareil que de censurer ou de faire tomber un gouvernement», a expliqué l'élu de Haute-Loire qui avait effectivement affirmé dimanche que «les conditions n'étaient pas réunies» pour que les LR rejoignent Sébastien Lecornu.
Source: AFP
Le Pen et Bardella refusent les ultimes négociations ordonnées par Macron
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont décliné mardi «l'invitation de Sébastien Lecornu» à se rendre à Matignon dans le cadre des ultimes négociations dont le Premier ministre démissionnaire est chargé, a indiqué le Rassemblement national.
«Ces énièmes négociations n'ont plus pour objectif de préserver l'intérêt des Français, mais celui du président de la République lui-même», affirme le RN, ajoutant que les deux dirigeants du parti «réitèrent leur demande de dissolution de l'Assemblée nationale».
Source: AFP
Sébastien Lecornu propose aux forces politiques de négocier sur deux urgences: le budget et la Nouvelle-Calédonie
Sébastien Lecornu a proposé mardi au «socle commun» de la droite et du centre de «concentrer» les négociations sur deux sujets: le budget et l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, indiquant dans un communiqué que ses soutiens avaient «convenu de ces deux urgences».
Le Premier ministre démissionnaire invite chacune des forces politiques à le rencontrer entre mardi après-midi et mercredi matin pour discuter de ces priorités et «trouver une issue rapide».
Source: AFP