Explosions en plein coeur de Paris, près de l’Assemblée nationale
Ce mardi, au lendemain de l’annonce surprise de la démission du Premier ministre français Sébastien Lecornu, trois explosions ont retenti à la rue de Varenne, à Paris, près du bâtiment de l'Assemblée nationale.
Dans un post sur X, le journaliste français Thomas Despre signale qu'une camionnette en feu aurait été à l’origine de trois détonations, probablement causées par des bouteilles de gaz.
Un important dispositif policier a été déployé sur place. Le contexte exact et les motivations restent pour l’instant inconnus. Comme le rapporte «Le Parisien», d’autres bidons de gaz ont été retrouvés dans le véhicule, ce qui a brièvement fait craindre de nouvelles explosions. Heureusement, le feu a pu être maîtrisé sans qu’aucun incident supplémentaire ne soit signalé.
Le Pen et Bardella refusent les ultimes négociations ordonnées par Macron
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont décliné mardi «l'invitation de Sébastien Lecornu» à se rendre à Matignon dans le cadre des ultimes négociations dont le Premier ministre démissionnaire est chargé, a indiqué le Rassemblement national.
«Ces énièmes négociations n'ont plus pour objectif de préserver l'intérêt des Français, mais celui du président de la République lui-même», affirme le RN, ajoutant que les deux dirigeants du parti «réitèrent leur demande de dissolution de l'Assemblée nationale».
Source: AFP
Sébastien Lecornu propose aux forces politiques de négocier sur deux urgences: le budget et la Nouvelle-Calédonie
Sébastien Lecornu a proposé mardi au «socle commun» de la droite et du centre de «concentrer» les négociations sur deux sujets: le budget et l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, indiquant dans un communiqué que ses soutiens avaient «convenu de ces deux urgences».
Le Premier ministre démissionnaire invite chacune des forces politiques à le rencontrer entre mardi après-midi et mercredi matin pour discuter de ces priorités et «trouver une issue rapide».
Source: AFP
LFI et les écologistes appellent à une union de toute la gauche
Les Ecologistes et LFI ont appelé mardi toute la gauche à «agir ensemble» pour porter un «programme de rupture au pouvoir», à la sortie d'une réunion qui les rassemblait, mais sans le Parti socialiste.
«Nous nous adressons à toutes celles et ceux qui ont fait avec nous la NUPES et le NFP», ont écrit simultanément sur X la patronne des Ecologistes Marine Tondelier et les dirigeants insoumis Mathilde Panot et Manuel Bompard. «L'heure est grave: notre responsabilité commune est d'agir ensemble pour porter ce programme de rupture au pouvoir, en finir avec le macronisme et battre l'extrême droite», ont-ils dit, en ajoutant qu'une nouvelle réunion aurait lieu mercredi.
Les participants ont également annoncé qu'ils censureraient «tout gouvernement qui s'inscrirait dans la continuité de la politique macroniste». Opposés à la destitution du président, le PS et les communistes n'étaient pas à la réunion.
Source: AFP
Bardella demande la dissolution de l'Assemblée nationale et se montre ouvert à collaborer avec la droite
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a répété mardi son appel à une nouvelle dissolution de l'Assemblée et affirmé qu'il «prendra ses responsabilités» en cas de législatives anticipées, avec une «très probable» candidature et une «main tendue» à la droite pour former une majorité si besoin.
«Si demain il doit y avoir des élections législatives, au regard de la gravité du moment, il est effectivement très probable que je sois candidat à des élections», a déclaré le président du parti d'extrême droite sur BFMTV et RMC. Il a toutefois assuré que «la décision n'est pas prise».
Mais s'il devait lui manquer «quelques députés pour constituer une majorité absolue», le président du parti d'extrême droite se montre ouvert. «J'appellerai l'ensemble des déçus des partis traditionnels, l'ensemble des orphelins de la droite à venir travailler à mes côtés», a-t-il ajouté, se disant «parfaitement disposé et parfaitement prêt à leur tendre la main sur un accord de gouvernement», sans «aucun sectarisme» afin d'obtenir «la majorité la plus large possible».
Source: AFP
Edouard Philippe réclame une présidentielle anticipée
Le chef d'Horizons Edouard Philippe a demandé mardi au président Emmanuel Macron d'annoncer qu'«il organise une élection présidentielle anticipée», après l'adoption d'un budget pour 2026, pour «sortir d'une façon ordonnée et digne d'une crise politique qui nuit au pays».
Face à «l'affaissement de l'Etat» qui n'«est plus tenu» selon l'ancien Premier ministre, «la sortie de crise, c'est sur lui qu'elle repose». «On ne va pas faire durer ce que nous vivons depuis six mois pendant 18 mois encore, c'est beaucoup trop long», a estimé sur RTL Edouard Philippe, évoquant «un jeu politique affligeant».
Source: AFP
Le «décrochage» économique est «enclenché», selon le patron du Medef
Patrick Martin a fait part mardi sur Franceinfo de sa «colère» et de son «inquiétude» au sujet de la situation politique de la France, après la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu qui plonge le pays dans l'incertitude.
L'incertitude est telle, selon le patron du Medef, que «le décrochage» économique de la France «est enclenché» face à des pays comme l'Espagne, dont la croissance est «quatre fois supérieure à celle de la France cette année», ou l'Allemagne, dont "le gouvernement de coalition (...) prend des mesures de soutien massif aux entreprises".
Déplorant des «débats» qu'il juge «très hors sol», le dirigeant à la tête de la première organisation patronale du pays appelle à «une prise de conscience collective» de la classe politique, alors que quatre chefs de gouvernement se sont succédé en moins de deux ans et qu'aucun consensus ne semble pouvoir être obtenu à l'Assemblée nationale. Le coût de «l'indécision politique» a «été chiffré à 9 milliards de produit intérieur brut de moins cette année» relève Patrick Martin qui «pense que c'est le minimum» que pourrait coûter la situation.
Source: AFP
Retailleau ne ferme pas la porte à un retour au gouvernement
Le patron des Républicains Bruno Retailleau a affirmé mardi qu'il ne fermait pas à la porte à un retour de son parti dans le gouvernement à condition qu'il s'agisse d'une «cohabitation» avec la macronie et que LR «ne se dilue pas» dans le camp présidentiel.
Les Républicains sont prêts «à gouverner à une condition: c'est que ce soit un gouvernement que j'appellerai de cohabitation» avec la macronie, a affirmé Bruno Retailleau sur CNews.
Source: AFP
En désaccord, le PS refuse d'aller à une réunion de la gauche en présence de LFI
Le Parti socialiste n'ira pas à une réunion, qu'elle ait lieu mardi ou plus tard, «en présence de la France insoumise», a annoncé le secrétaire général Pierre Jouvet à l'AFP, expliquant être «en désaccord avec l'unique porte de sortie proposée par Jean-Luc Mélenchon à cette crise», à savoir la destitution du président.
Mais le Parti socialiste continue de discuter avec ses partenaires «qui veulent proposer un gouvernement de gauche et écologiste pour trouver une issue collective et changer la vie des Français», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Selon un sondage, la démission de Sébastien Lecornu approuvée par 75% des Français
Trois Français sur 4 (75%) approuvent la démission de Sébastien Lecornu. Et plus de la moitié des personnes interrogées estiment Emmanuel Macron responsable de cette nouvelle crise politique, selon deux sondages.
Selon une enquête Elabe pour BFMTV, les Français considèrent à 86% que les derniers développements politiques sont «un spectacle navrant» et pas «à la hauteur de la situation». Ils sont, selon ce sondage, 75% à approuver la démission du Premier ministre.
Selon un autre sondage Odoxa-Backbone pour le quotidien Le Figaro, ils sont 57% à juger le président de la République «totalement responsable» de la démission de son chef de gouvernement, et 70% favorables à sa propre démission.
Interrogés dans le sondage Elabe, sur l'issue à entrevoir désormais pour débloquer la situation actuelle, 51% des Français pensent qu'une destitution d'Emmanuel Macron pourrait être la solution, tandis que 42% misent plutôt sur une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale et la tenue de nouvelles élections législatives.
Source: AFP
Gabriel Attal «ne comprend plus les décisions» d'Emmanuel Macron
Gabriel Attal, ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron et président du parti présidentiel Renaissance, a déclaré lundi que «comme beaucoup de Français» il «ne comprend plus les décisions» du président de la République, qui «donnent le sentiment d'une forme d'acharnement à vouloir garder la main».
«Le président a essayé trois fois la même chose depuis un an. Je pense qu'on peut essayer autre chose», a également estimé M. Attal, invité du JT de TF1, en référence aux gouvernements successifs depuis la dissolution de 2024. «Il faut maintenant partager le pouvoir», a-t-il ajouté, appelant à «un ou plusieurs négociateurs indépendants pour arriver à un compromis sur le budget et ensuite nommer un gouvernement».
Source: AFP