En Suisse et en France
5 à 12 ans de prison pour des braquages d'armureries

Cinq hommes ont été condamnés à Lyon pour une série de braquages d'armureries en Suisse et en France en 2020. Les peines vont de 5 à 12 ans de prison, plus clémentes que les réquisitions du parquet qui allaient jusqu'à 20 ans.
Publié: 19:02 heures
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Le procès s'est tenu à la cour d'assises du Rhône.

Cinq hommes ont été condamnés vendredi par la cour d'assises du Rhône à des peines allant de cinq à douze ans de prison pour leur implication dans une série de braquages d'armureries en Suisse et en France, de septembre à fin octobre 2020. Le dernier braquage en Suisse, à fin octobre, avait dégénéré, donnant lieu à une fusillade entre un armurier et les assaillants.

Dix personnes originaires des départements du Rhône et de l'Isère étaient jugées à Lyon depuis deux semaines dans cette affaire. Parmi elles, cinq hommes, âgés de 29 à 40 ans, ont été reconnus coupables de vol en bande organisée et ont écopé de peines de 12, 9, 8, 6 et 5 ans de prison.

Le chef d'accusation de tentative de meurtre en bande organisée, qui concernait quatre accusés, n'a été retenu contre aucun d'entre eux. Une femme a par ailleurs été condamnée à 5 ans dont 4 avec sursis, pour recel aggravé. Quatre personnes ont également été acquittées dans ce dossier.

Peines plus clémentes

Le parquet avait requis pour les principaux accusés des peines bien supérieures, allant jusqu'à 20 ans de réclusion. «On est soulagés, je suis content que les sanctions soient équilibrées et conformes à ce qu'on avait réclamé» a commenté à l'AFP Me Samir Dris, dont le client, contre qui 18 ans étaient requis, a écopé de huit ans de réclusion.

«Il n'y avait pas de blessé (parmi les victimes NDLR), pas d'hématome, pas de partie civile tout au long des débats» a commenté maître Ronald Gallo, conseil de l'un des acquittés.

«Le parquet a beau dire que c'est une criminalité organisée qui alimente la criminalité organisée» lyonnaise en armes, «les jurés n'ont pas suivi la répression massive demandée par le parquet», a poursuivi Me Gallo, dont le client a déjà passé plus de dix ans derrière les barreaux pour des affaires incluant braquages et évasions.

Me Maxence Pascal, dont le client a également été acquitté, a estimé que «l'affaire était saucissonnée en plusieurs parties, on a voulu relier des personnes aux principaux accusés alors qu'il n'y avait pas les éléments pour le faire».

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