Quête du corps d'une victime
La police reprend les fouilles au «cimetière» du tueur en série Emile Louis

Cinquante ans après ses premiers meurtres, Emile Louis a encore des secrets. Lundi, la gendarmerie française mobilise 450 agents sur le site du bois de Rouvray, le «cimetière» du boucher de l'Yonne. Objectif? Retrouver les restes d'une potentielle huitième victime.
Publié: 26.05.2025 à 12:20 heures
1/2
Condamné à la perpétuité en 2007 et décédé en 2013, Emile Louis avait été emmené dans le bois de Rouvray en 2004 pour l'enquête.
Photo: AFP
Blick_Leo_Michoud.png
Léo MichoudJournaliste Blick

Parmi les victimes d'Emile Louis, surnommé le «boucher de l'Yonne», il y en a sept de confirmées et plusieurs de soupçonnées. C'est le cas de Marie-Jeanne Ambroisine Coussin, disparue en 1975. Le mystère qui entoure sa mort a conduit la police française à relancer ce lundi 26 mai les recherches au bois de Rouvray, considéré comme le «cimetière» du tueur en série.

Objectif? Retrouver des restes de la mère de famille, potentielle huitième victime d'Emile Louis. Les analyses indiquent qu'un bout de crâne – retrouvé en 2018 non loin du lieu où le tueur a enterré ses victimes – lui appartient. Le «boucher» n'est qu'un des suspects de la mort de la femme de 40 ans.

450 gendarmes pour une sépulture digne

Pas moins de 450 gendarmes – agents locaux, techniciens en identification criminelle, pilotes de drone, plongeurs et anthropologues – seront dépêchés sur place. L'opération visant à «élargir le périmètre de fouilles» pourrait durer «une quinzaine de jours», confie une source à BFMTV.

Contacté par le média local «La Montagne», le fils de Marie-Jeanne Ambroisine Coussin espère pouvoir rendre à sa mère une sépulture digne. Parmi les «Disparues de l'Yonne», toutes très jeunes et logées dans un foyer environnant, seules deux dépouilles sur les sept victimes ont été retrouvées.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la