La police asperge de gaz lacrymogène des manifestants pro-Palestine
Le cortège a défilé de la Riponne à St-Laurent: les activistes ont reçu du gaz lacrymogène. Aux avant-postes, les manifestants masqués et à lunettes couvrantes sont prêts pour la confrontation avec la police. Un groupe d'agents d'intervention traverse la foule sous les huées.
Le cortège fait demi-tour mais se retrouve bloqué devant l'église Saint-Laurent. Les façades du McDonald et du Starbucks de Saint-Laurent vivent mal les allers-retours du cortège pro-palestinien, qui ne peut pas se rendre ailleurs que dans cette rue depuis une trentaine de minutes.
La marche antisioniste a atteint le port d’Ouchy
La marche vient d'arriver à Ouchy, là où la manifestation «pour israël et contre l'antisémitisme» s'était rassemblée plus tôt. Il y aurait environ 2000 personnes sur place.
Des personnes occupent la scène pour formuler des revendications: «Nous appellerons désormais la Riponne, place de la Palestine.»
Des manifestants propalestiniens continuent à défiler en direction du bas de la ville
Alors que la nuit tombe, la «contre-manifestation antisioniste» décide de continuer sa descente de Lausanne aux cris de «Viva viva Palestina», avec toujours plusieurs centaines de personnes. L'objectif semble être de rejoindre Ouchy, où les militants «pour Israël et contre l'antisémitisme» sont partis depuis longtemps.
Le passage des pro-palestiniens, désormais peu entravés, ou même guidés, par la police, bloque pour quelques minutes le trafic et les transports publics.
La manifestation propalestinienne touche à sa fin
Le cortège pro-Palestine termine sa marche au Parc Milan, sous la gare de Lausanne.
Camion anti-émeute à l’avenue de la gare
L’avenue de la gare est traversée par des policiers à moto, sirènes hurlantes. Entre Mirabeau et la gare, un camion anti-émeute est arrêté. Un agent de sécurité explique que «c’est pour la manifestation pour la Palestine».
Une femme, keffieh autour du cou, pouffe: «la manifestation est finie depuis quinze minutes. Il n’y a plus personne dans la rue à part la police.»
De nombreux manifestants pro-Palestine se déplacent sur le pont Chauderon
La plupart des manifestants pro-Palestine se sont déplacés du côté du pont Chauderon.
A Ouchy, les manifestants pro-israël se quittent dans la gaieté
Après une marche calme, les personnes rassemblées pour Israël quittent Ouchy dans la gaieté. Des dames se saluent en souriant. «Je la sens pas, cette rentrée », confie un participant d’un certain âge. «Oui, on le savait en même temps, qu’ils viendraient…» déplore une autre.
Devant la bouche de métro, une quinzaine de manifestants propalestiniens scandent encore des slogans antisionistes.
Une dame âgée force le passage et la police envoie du gaz lacrymogène
Alors qu'une manifestante âgée tentait de passer entre deux agents de police, ceux-ci l'ont bloquée et ont aspergé du gaz lacrymogène au-dessus de la tête des manifestants.
Les manifestants pro-Palestine font face à la police
La police fait reculer les manifestants pro-palestiniens, leur intimant de se rendre (à nouveau) de l'autre côté de la rue Saint-Laurent.
Les personnes sont accumulées sur la Place du 14-juin, aux côtés de nombreux policiers.
La police bloque des manifestants pro-Palestine à Ouchy
Les participants à la silent walk quittent le petit parc en face du débarcadère à Ouchy. «Au revoir mesdames», saluent des agents de police.
A la bouche de métro, une quinzaine de manifestants pro-Palestine s’époumonent. Trois agents de police les entourent.
«Le ratio n’est pas bon»
Trois jeunes hommes discutent aux abords du débarcadère. Ils parlent de géopolitique. Les trois ont des origines du Moyen-Orient mais ne font pas partie de la manifestation propalestinienne. Ils se sont arrêtés en tombant sur le rassemblement agitant des drapeaux israéliens. Ils affirment avoir été pris en photo par un agent de sécurité privé de la manifestation pro israélienne. «Vous imaginez l’inverse? Un manifestant pro-palestinien qui aurait photographié un israélien? Il se serait fait arrêter immédiatement.»
Du côté d’Ouchy, on recommande aux manifestants de ne pas rentrer seuls. Pour les trois jeunes hommes, tout cela relève de l’hypocrisie. «Après le vote de l’ONU, le monde entier reconnaît qu’Israël commet un génocide. Or cette manifestation est protégée par la police. La police encadre les pro-Palestine comme s’ils représentaient le danger. C’est tout simplement faux. Autoriser cette marche pro-israélienne, c’est faux.»