Les ventes liées à l'activité de la Banque Migros ont progressé de 21,0% à 414,9 millions de francs, et le résultat opérationnel a avancé de 27,4% à 201,8 millions, a indiqué l'établissement mardi dans un communiqué.
Le bénéfice a gonflé de 27,2% à 165,6 millions.
Les opérations d'intérêts ont affiché un résultat net de 326,6 millions de francs, soit 30,6% de plus comparé au premier semestre 2022. Celui des opérations de négoce (l’acquisition par un négociant d’un bien et/ou d’un service) suit la même tendance avec 36,3% de plus à 32,1 millions.
Les opérations de commissions et les activités de courtage, seules ombres au tableau
Seules les opérations de commissions ont reculé de 26,7% à 46,2 millions.
De même, «la retenue des investisseurs sur les marchés financiers a entraîné une baisse des revenus de courtage, mais aussi par les dépenses de commissions liées aux opérations par carte en augmentation avec le lancement de la nouvelle carte de crédit Cumulus», justifie la banque.
Le ratio coût/revenus a été amélioré à 46,2%, contre 50,1% un an plus tôt. Ce qui signifie que pour chaque franc gagné, l'établissement dépense 46,2 centimes pour couvrir ses frais. Les charges d'exploitation ont pesé plus lourd de 14,8% à 198,4 millions.
Les dépôts de la clientèle ont progressé de 1,8% à 45,1 milliards, alors que les prêts hypothécaires ont enregistré une croissance de 1,1% à 46,2 milliards.
La banque comptait à fin juin plus d'un million de clients, soit 4,2% de plus. Les effectifs atteignent 1647 équivalents temps plein (+3,3%).
Pour 2023, la direction entend enregistrer un résultat supérieur à l'année précédente, sans plus de précision, en dépit des conditions cadres difficiles et de la gestion de l'inflation par les consommateurs et les entreprises.
(ATS)