Il n'y a qu'une seule solution pour arbitrer entre l'Ukraine et la Russie, selon deux proches de Donald Trump. Vladimir Poutine Et Volodymyr Zelensky doivent être battus. Ce plan devra être immédiatement mis en œuvre par l'ancien président américain, s'il est élu.

La conférence pour la paix en Ukraine au Bürgenstock (NW) s'est achevée dimanche sur une déclaration signée par 84 Etats et institutions. L'heure est au bilan. Blick a demandé à l'ancien diplomate François Nordmann ce qu'il avait pensé du sommet. Interview.

La non-invitation de la Russie reste le grand défaut du Sommet de paix en l'Ukraine. C'est Volodymyr Zelensky, en difficulté politique, qui l'a imposée en jouant sur les points faibles du Conseil fédéral.

Les nombreuses sanctions de l'Occident n'ont jusqu'à présent jamais réussi à arrêter Poutine. Les Etats-Unis misent désormais sur un nouveau moyen de pression: bloquer les voies d'approvisionnement de la guerre qui passent par la Chine et d'autres pays.

La Chine a été la cible de virulentes critiques de la part des dirigeants du G7 vendredi en Italie. Elle a été accusée de fausser les règles du commerce international et de soutenir la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine.

Kamala Harris doit prendre sur elle: son chef Joe Biden ne peut pas se rendre au sommet pour la paix en Ukraine en raison d'un gala de charité. Au Bürgenstock, l'Américaine devra compter sur un miracle pour améliorer sa réputation historiquement médiocre dans son pays.

Le président américain démarre à la mi-journée à l'Arc de Triomphe une visite d'État d'une journée en France. Question: est-il un commandant suprême allié fiable pour les Européens?

Aucun indice positif ne pointe à l'horizon, trois semaines avant la conférence de paix en Ukraine conviée par la Suisse les 15 et 16 juin. Les efforts helvétiques risquent d'être déçus, et la réputation du pays en sortira écornée, estime notre journaliste Richard Werly.

La Russie tente de discréditer le sommet sur la paix des 15 et 16 juin prochains, auquel elle n'est pas invitée. Le pays rejette le plan de paix du président ukrainien et qualifie la Suisse d'«hostile», rapporte la «SonntagsZeitung».

L'année dernière, l'ancien diplomate romand Jean-Daniel Ruch a fait les frais de rumeurs liées à des comportements problématiques dans sa vie privée. Interview sur ses contacts avec le Hamas, la neutralité suisse et les excès de certains diplomates.