Ce dimanche, une femme est au centre de l'attention politique: Simonetta Sommaruga. Au fil du temps, elle a réussi à développer son style, de compromis en compromis, de dossier en dossier. Sous des vents contraires, elle défend le paquet d'aide aux médias.

Jusqu'à présent, l'initiative contre l'élevage intensif et le contre-projet semblaient n'avoir aucune chance: la victoire paraissait assurée pour les agriculteurs. Cela pourrait toutefois changer.

C'est un choc, et pas seulement pour la ministre de l'Environnement Simonetta Sommaruga: les Suisses n'ont pas voulu de la loi CO₂. Comment en est-on arrivé là?

La population a refusé la loi CO₂ et les deux initiatives anti-pesticides. La conseillère aux Etats vaudoise Adèle Thorens Goumaz ne cache pas sa déception et critique la majorité bourgeoise.

Les jeux sont presque faits sur les cinq objets en votation ce dimanche. Les initiatives phytosanitaires devraient échouer et risquent d'entraîner la loi sur le CO2 dans leur sillage. A l'inverse, les lois Covid-19 et sur les mesures policières passeraient la rampe.

Pro Natura et WWF ont obtenu, comme Blick, les données brutes contenues dans le rapport en attente de publication par l'État de Fribourg. Elles confirment l'ampleur de la contamination des eaux souterraines par des résidus de pesticides de synthèse.

Le président du Conseil d'Etat fribourgeois Jean-François Steiert parle pour la première fois du nouveau rapport sur la pollution des eaux souterraines. Il aurait voulu le publier «au moins quatre semaines» avant les votations anti-pesticides du 13 juin.

Fribourg refuse de rendre public un rapport sur la pollution de ses eaux souterraines, révélait Blick le 1er juin. Le Vert Julien Vuilleumier s'insurge, le chef du groupe PLR Romain Collaud bégaie.

Le Service de l'environnement cantonal a réalisé une étude sur ses eaux souterraines, a appris Blick. Le département en charge ne veut pas nous le transmettre.

La campagne autour des initiatives «phyto» dérape. Certains de leurs partisans ont été menacés de mort. Rédacteur en chef romand de Blick, Michel Jeanneret dit pourquoi un double oui serait toutefois profitable à l'ensemble du pays.