Lisa Mazzone, présidente des Vert-e-s, plaidait pour plus transparence sous la Coupole fédérale. Sans succès (archives).
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ATS Agence télégraphique suisse
Les parlementaires doivent aujourd'hui déclarer leurs activités accessoires et indiquer s'ils reçoivent une rémunération ou non. L'ancienne conseillère aux Etats genevoise voulait aller plus loin: les élus auraient dû indiquer également l'ordre de grandeur du revenu et la date du début de l'activité concernée. L'activité professionnelle principale n'était pas visée par l'obligation de déclaration.
La droite et d'autres élus se sont opposés à cette exigence supplémentaire. Elle estime qu'étendre l'obligation de signaler les intérêts n'est pas approprié, étant donné que le mandat parlementaire n'est pas exercé à plein temps. La Suisse fonctionne avec un parlement de milice, a rappelé pour la commission Daniel Jositsch (PS/ZH).