Il fait toujours chaud – et il fera encore plus chaud. Bonne nouvelle pour les baigneurs, mauvaise nouvelle pour les personnes allergiques au pollen, ou encore pour la nature qui souffre du changement climatique.
«Le temps reste estival en permanence. Les températures avoisinent les 25 degrés en début de semaine, puis 27 à 28 degrés vers la fin», indique Roger Perret de MeteoNews.
Cela devrait même suffire pour une première journée de canicule de la saison. «En Valais et à Bâle, les températures pourraient même atteindre 30 degrés en fin de semaine», ajoute le météorologue.
Un rafraîchissement la semaine prochaine
Alors que le soleil devrait briller sans discontinuer en plaine, «des averses ou orages locaux pourraient se produire en montagne», détaille-t-il. Mais dans l'ensemble, le temps restera ensoleillé.
Ce n'est qu'à partir de la semaine prochaine que Roger Perret voit la pluie arriver: «Les modèles montrent que le temps pourrait alors se refroidir à environ 20 degrés et que des orages pourraient se diriger vers nous. Il pourrait donc également y avoir de l'humidité.»
Les personnes allergiques devraient monter à 2000 mètres
D'ici là, la sécheresse et la chaleur signifient surtout une chose pour les personnes allergiques au pollen: attendre. Aucune amélioration n'est en vue cette semaine. «La quantité de pollen ne va pas du tout diminuer. Au contraire. Comme les températures augmentent, les graminées vont migrer plus haut, même dans les montagnes», explique Roger Perret.
Environ 70% des personnes concernées réagissent aux pollens de graminées. Alors qu'elles pouvaient jusqu'à présent se réfugier à environ 1500 mètres d'altitude pour échapper à ces derniers, la limite se situe désormais plutôt à 1800 mètres d'altitude, estime le météorologue. «Mais dès ce week-end, la floraison des graminées pourrait atteindre 2000 mètres, et il n'y aurait alors plus guère d'échappatoire», ajoute le spécialiste.
Niveaux encore dans la zone verte
Mais jusqu'à présent, le temps chaud ne pose pas de problème, du moins pour la nature. En mai, la sécheresse a pu être surmontée grâce aux nombreuses pluies. Les températures actuelles n'y changent rien non plus. Les niveaux dans les lacs sont restés élevés, comme le confirme Roger Perret.
«Pour l'instant, la sécheresse n'est pas encore très prononcée. Personne ne peut prédire à quel point l'été sera effectivement sec. En mai et avril, il a en effet parfois trop plu en Suisse alémanique, c'est pourquoi les sols ne sont pas encore fortement desséchés.» Le risque d'incendie de forêt est donc faible à modéré.
