En première instance, l'agresseuse, qui avait motivé son acte par une volonté de soutien à l'Etat islamique (EI), avait dit ne rien regretter. Mais mercredi, devant le Tribunal pénal fédéral, l'accusée âgée de 30 ans a exprimé ses remords. «C'était la plus grande faute de ma vie», a-t-elle lancé à plusieurs reprises.
Autre surprise, elle a affirmé que ses attaques ne devaient être qu'une manoeuvre de diversion. Le projet était qu'un attentat à la bombe soit commis le même jour par d'autres personnes. Celles-ci ne se sont cependant pas manifestées, et l'accusée n'a pas dévoilé de noms.
Par son agression, la jeune femme avait voulu «prouver» qu'elle était capable d'un tel geste, y voyant un signe d'amour pour un militant de l'EI qu'elle avait connu par internet.
(ATS)