Actuellement, à l'aéroport de Kloten (ZH), on ne sait pas vraiment quand son avion décolle, jusqu'à ce qu'il ait vraiment décollé. Un sentiment désagréable. «Nous étions déjà dans l'avion pour Sylt (ndlr: en Allemagne). Tout à coup, on nous a dit que l'exercice de l'OTAN avait été avancé de 30 minutes. C'est pourquoi notre vol ne décollerait qu'à 18h55 au lieu de 13h05 comme prévu», explique Werner Müller* à Blick. Un retard important, qui agace les voyageurs.
«On nous a alors tous fait descendre de l'avion et ramenés en bus au terminal. Nous sommes assis là et nous attendons», dit-il. Il vient de recevoir un bon d'achat de 20 francs de la part de Swiss. Werner Müller ne s'en réjouit pas vraiment. En effet, avec cette somme, il n'obtient pas grand-chose de plus qu'un sandwich sec prêt à consommer et 0,5 litre d'eau minérale.
Que manger à trois avec un bon de 20 francs?
Mais ses nièces, qui l'accompagnent sur le vol vers Sylt, ont vraiment faim. Peut-on au moins trouver quelque chose pour 20 francs à l'aéroport de Zurich? Elles se rendent alors dans une enseigne de hamburgers. Pour 17 francs, elles sont au moins rassasiées. Il n'y a plus qu'à attendre.
Soudain, l'embarquement est fixé à 18h30. Les passagers vont-ils pouvoir voyager? Ou les jets de l'OTAN sont-ils encore en train de s'entraîner dans le sud de l'Allemagne? À 19h05, l'avion a enfin pris les airs, en direction de Sylt. Avec six heures de retard.
*Nom connu de la rédaction