Sur la période de janvier à juin 2021, le nombre de personnes qui cherchent à arriver en Europe par la Méditerranée a augmenté de 58%, selon les données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Parmi elles, plus de deux fois plus de personnes sont mortes sur la période par rapport au même laps de temps l'année dernière. L'agence onusienne a répété son appel aux États à honorer leurs obligations internationales.
L'urgence de garantir des migrations sûres et légales
Il faut «étendre les efforts de sauvetage» et «établir des mécanismes de débarquement prévisibles», affirme le directeur général Antonio Vitorino. De même que garantir l'accès à des migrations sûres et légales, répète l'organisation.
Cette année, plus de 890 décès ont été observés parmi les migrants en Méditerranée, dont plus de 740 depuis le nord de l'Afrique. Seuls six ont eux été identifiés au large de la Grèce.
Dans l'océan au large de l'Espagne, environ 250 personnes sont décédées. Sans dispositif de sauvetage, des centaines de cas de naufrages supplémentaires pourraient avoir eu lieu. Autre problème au large du nord de l'Afrique, les interceptions ont largement augmenté.
Plus de 31'500 personnes ont été ramenées dans cette zone de janvier à juin, environ 8000 de plus par rapport à l'année dernière. Les retours vers la Libye, dénoncés par l'ONU et de nombreuses ONG en raison des détentions arbitraires ou de la torture dans ce pays, ont presque été multipliés par trois.
(ATS)