Comme plusieurs institutions l’ont dévoilé récemment, la barre d’un excédent de 1°C a été observée pour la huitième année consécutive, fait remarquer l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Mais l’année dernière reste notamment derrière 2016, marquée par un important courant chaud El Niño, 2019 et 2020.
L’agence onusienne répète que la probabilité de dépasser provisoirement le seuil des 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle augmente toujours plus. Autre indication, dans quelques mois, le courant froid qui persiste pour la troisième année consécutive devrait être suivi par des conditions neutres.
Des inondations considérables ont affecté l’année dernière le Pakistan. Des régions ont subi des vagues de chaleur et des sécheresses menacent certains territoires de désastres humanitaires, a répété le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. Il est chargé d’aider tous les Etats à pouvoir s’appuyer sur un dispositif d’alerte face aux situations météorologiques d’urgence. Celui-ci est seulement établi dans la moitié d’entre eux.
(ATS)