Proposition israélienne rejettée
Le Hamas opposé à un accord «partiel» pour la fin de la guerre

Le Hamas rejette la dernière proposition israélienne de trêve à Gaza, s'opposant à un accord «partiel». Le mouvement palestinien exige un accord complet incluant l'échange de tous les prisonniers, l'arrêt de la guerre et le retrait israélien de Gaza.
Publié: 17.04.2025 à 23:05 heures
Les bombardements israéliens se poursuivent dans la bande de Gaza.
Photo: Anadolu via Getty Images
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AFP Agence France-Presse

Le mouvement islamiste palestinien Hamas s'est dit opposé jeudi à un accord «partiel» avec Israël pour mettre fin aux combats dans la bande de Gaza, rejetant de fait la dernière proposition israélienne de trêve. «Les accords partiels sont utilisés par (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu et son gouvernement comme couverture pour son projet politique (...) et nous ne participerons pas à cette politique», a déclaré le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, lors d'une intervention télévisée.

Le Hamas est prêt à «un accord complet» incluant «un échange de tous les prisonniers en échange de l'arrêt de la guerre, du retrait de l'occupation (israélienne) de la bande de Gaza et du début de la reconstruction». Le mouvement palestinien avait reçu dimanche, par l'intermédiaire des médiateurs égyptiens, une proposition israélienne de trêve à Gaza.

Israël ne s'est pas encore exprimé

Selon un responsable du Hamas, Israël demandait le retour de dix otages vivants en échange d'une trêve d'"au moins 45 jours», de la libération d'un total de 1.231 prisonniers palestiniens détenus par Israël et d'une autorisation de faire entrer de l'aide humanitaire dans Gaza.

D'après ce même responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat, la proposition israélienne évoquait aussi une «fin permanente à la guerre» qu'Israël conditionne au désarmement du Hamas, ce qui constitue «une ligne rouge non négociable» pour le mouvement.

«La résistance et ses armes sont liées à la présence de l'occupation israélienne. Elles constituent un droit naturel pour notre peuple, comme pour tous les peuples vivant sous occupation», a répété Khalil al-Hayya jeudi. Israël ne s'est pas exprimé sur sa proposition de trêve.

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