Jusqu'à ce que de nouveaux vaccins soient établis, il se peut que la «composition» de ceux qui sont exploités jusqu'à présent doive être actualisée, ont affirmé mardi à Genève les 18 experts indépendants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans une évaluation intermédiaire. Ensuite, il en faudra qui soient plus proches des nouveaux variants observés.
Selon ces spécialistes, il ne faut pas seulement pouvoir réduire les cas graves et les hospitalisations. Les vaccins doivent être davantage efficaces pour diminuer la propagation à l'intérieur des différentes communautés.
L'apparition de nouvelles souches complique la donne
Et parmi les pistes, un vaccin monovalent établi pour lutter contre le principal variant en circulation serait confronté aux défis liés à l'arrivée rapide de nouvelles souches. Les experts mentionnent deux autres scénarios, celui d'un vaccin rassemblant des antigènes de plusieurs variants différents ou, plus durable, répondant à l'arrivée de n'importe quelle nouvelle composante du virus.
En attendant, le groupe demande aux fabricants de relayer leurs données sur l'efficacité des produits actuels et ceux prévus pour cibler directement Omicron. Ces indications vont les aider dans leurs prochaines recommandations pour changer la composition des vaccins, ont-ils ajouté.
(ATS)