Dans une université publique du Nouveau-Mexique, Joe Biden a vanté sa décision d’effacer partiellement les dettes contractées par des millions d’Américains pour payer leurs études ainsi que d’autres politiques ayant «apporté d’énormes progrès au pays».
Le dirigeant démocrate s’envolera ensuite pour la Californie, plutôt acquise à son parti, puis il se rendra en Pennsylvanie (nord-est), Etat disputé, et à Chicago, autre bastion démocrate.
Avant le scrutin du 8 novembre, Joe Biden a choisi un double message: il se pose en défenseur des classes populaires et en garant de la démocratie face aux candidats républicains prêts à refuser les résultats du vote, à l’image de Donald Trump qui n’a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de 2020.
«Nous allons reprendre l'Amérique»
Mais l’ancien président, qui dispose toujours d’une forte emprise sur le parti républicain, est, lui aussi, passé à l’offensive. Lors d’une réunion électorale dans l’Iowa, Etat rural du «Midwest», Donald Trump a laissé peu de doute sur son appétit politique.
«Je vais très très probablement me représenter. Soyez prêts! C’est tout ce que je peux vous dire», a-t-il lancé à ses partisans. «Nous allons reprendre l’Amérique et surtout, en 2024, nous allons reprendre notre magnifique Maison-Blanche». En attendant, 2022 est «l’année où nous allons reprendre le congrès. Nous allons reprendre le Sénat», a-t-il ajouté.
L’ex-président prévoit ensuite de se rendre en Floride, en Pennsylvanie puis dans l’Ohio lundi.
Des élections cruciales pour Joe Biden
Les «midterms» ressemblent de plus en plus à un affrontement par procuration entre les deux hommes, entre deuxième manche du match de 2020 et potentiel tour de chauffe avant la présidentielle de 2024.
Joe Biden dit jusqu’ici avoir l’intention de se représenter, mais la perspective n’enchante pas forcément tous les démocrates, en raison de son âge – bientôt 80 ans – et de son impopularité. Une très lourde défaite aux élections de mi-mandat ferait vaciller encore plus ce scénario.
(ATS)