Indira Ampiot, une étudiante en communication âgée de 18 ans, a été choisie parmi 30 miss régionales par les téléspectateurs de la chaîne de télévision TF1, qui diffusait la cérémonie en direct, et par un jury de sept personnalités.
«Je vis vraiment un rêve éveillé», a déclaré la nouvelle Miss France, émue, visage radieux, en recevant la couronne des mains de la titulaire en 2022, Diane Leyre, devant quelque 3500 spectateurs dans la salle et des millions de téléspectateurs. Indira Ampiot avait expliqué, lors de sa présentation pendant le concours, qu'elle souhaitait notamment consacrer son mandat à soutenir les femmes atteintes d'un cancer.
Elle avait conclu son intervention en rêvant d'une couronne de Miss France sur sa tête et d'une victoire de l'équipe de France de football dimanche, concluant d'un retentissant «Allez les Bleus!».
Critères de sélection assouplis
Sur la forme, la soirée est restée fidèle aux classiques du genre, avec ses chorégraphies léchées et ses incontournables défilés en maillot de bain et en robes de soirée. Pour cette édition, le célèbre concours avait cependant décidé d'assouplir ses critères de sélection.
Jusqu'alors, seules les femmes âgées de 18 à 24 ans, n'ayant pas d'enfant et mesurant au minimum 1,7 mètre, pouvaient prétendre au titre envié.
Si la taille minimale demeure, le concours est désormais ouvert à toutes les femmes de plus de 18 ans, sans limite d'âge, y compris mariées, avec ou sans enfants. La règle s'applique même pour les femmes transgenres, «à partir du moment où la candidate a un état civil féminin», selon Alexia Laroche-Joubert, nouvelle présidente de la société Miss France.
Autre innovation: les tatouages visibles sont désormais autorisés. Cette évolution n'a pas convaincu l'association Osez le féminisme, qui y voit «un coup de peinture blanche sur un mur moisi», selon sa porte-parole Fabienne El Khoury.
(ATS)