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Bruxelles:Un touriste escalade un bâtiment à plusieurs millions et casse une statue

Deux jours après son inauguration
Un touriste escalade un bâtiment à plusieurs millions... et casse une statue

A Bruxelles, un touriste irlandais a voulu chevaucher une statue de la Bourse au centre-ville. Le jeune homme a fini par casser une partie d'une statue inaugurée deux jours plus tôt. Les autorités comptent lui faire payer les dégâts.
La réparation coûtera très cher, car elle devra être effectuée par de vrais artisans», explique Nel Vandevannet, chef de projet du bâtiment rénové de la Bourse.
Etienne Daman

Voilà un séjour qu'il n'oubliera pas de si tôt. La semaine passée, un touriste irlandais visiblement ivre a grimpé sur une statue ornant la Bourse de Bruxelles, au centre-ville. C'est en redescendant de celle-ci que le malheureux a cassé la main d'un des personnages. 

L’incident a été filmé et le coupable a pu être interpellé par les forces de l’ordre, alors qu’il se trouvait attablé à un restaurant non loin du monument, indique la VRT, le média de service publique flamand. Les dégâts devraient coûter un peu plus de 23'000 euros (22'000 francs) au jeune homme car les autorités bruxelloises entendent bien lui facturer la réparation.

«C'est un patrimoine classé [...]La réparation coûtera très cher, car elle devra être effectuée par de vrais artisans», explique Nel Vandevannet, chef de projet du bâtiment rénové de la Bourse à la VRT.

L'oeuvre, construite par Jos Jacquet et composée d’un lion et d’un «génie au flambeau» venait d'être réinstallée la veille, après trois ans de rénovation, et des travaux à hauteur de 90 millions d'euros sur le bâtiment. «Nous aimerions restaurer cela rapidement, mais cela prendra certainement quelques semaines, voire quelques mois», précise le chef du projet.

«L'ensemble du palais vient tout juste de retrouver sa splendeur, y compris les deux lions, qui étaient dans un état grave. Nous pensions que les gens auraient plus de respect pour cela. Nous trouvons juste très triste que cela se produise», conclut Nel Vandevannet.

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