Les ventes à périmètre comparable ont progressé de 1% par rapport à la même période en 2019, avant la pandémie. Le chiffre d'affaires a été tiré par l'Amérique du nord, l'Asie, notamment la Chine continentale et la Corée du sud, détaille le groupe dans son communiqué vendredi.
En revanche le chiffre d'affaires en Europe continue à souffrir du manque de touristes, précise Burberry, qui note aussi que les ventes globales pâtissent de la fermeture de certains outlets (dédiés à la vente de produits de marque à prix dégriffés), même si cela se traduit par proportionnellement plus de ventes à plein tarif et donc plus rentables.
Comparé au deuxième trimestre 2020 calendaire (le premier trimestre de l'exercice décalé du groupe), les ventes bondissent de 90% à 479 millions de livres (607,7 millions de francs), une hausse spectaculaire puisque sur les mêmes trois mois l'an dernier de nombreuses régions étaient encore soumises à des mesures de confinement ou fermetures sanitaires de magasins.
«Nous avons fait un excellent début d'exercice. Les ventes à plein tarif ont accéléré et nos collections et campagnes publicitaires ont attiré de nouveaux clients plus jeunes» s'est félicité le directeur général Marco Gobbetti.
Ce dernier a annoncé il y a deux semaines qu'il allait quitter le groupe à la fin de l'année pour prendre la tête de Ferragamo en Italie, après 5 années à diriger Burberry.
«L'entreprise est installée fermement sur une trajectoire de croissance et d'accélération et nous avons confiance dans notre capacité à atteindre nos objectifs de moyen terme», à savoir une progression entre 7 et 9% des ventes sur un an, a-t-il ajouté.
(ATS)